Le Miel de Manuka de Nouvelle-Zélande attire l’attention pour ses propriétés uniques. Mais qu’en est-il pour les personnes atteintes de diabète ? Peut-on en consommer sans risque ? Voici ce qu’il faut savoir.
Ce contenu est fourni à titre purement informatif et ne constitue en aucun cas un avis médical. Chaque cas de diabète est unique, et seul un médecin ou un professionnel de santé qualifié est en mesure de vous conseiller sur la consommation éventuelle de Miel de Manuka. Puri New Zealand ne saurait être tenue responsable d’un usage inadapté ou non encadré.
Comme tous les Miels, le Miel de Manuka contient naturellement deux types de sucres simples : le fructose et le glucose. Ces sucres ont un impact direct sur la glycémie, ce qui signifie que le Miel de Manuka n’est pas neutre pour les diabétiques.
Toutefois, la composition du Miel de Manuka ne se limite pas au sucre. Il est également riche en enzymes naturelles, en polyphénols et en methylglyoxal (MGO), ce qui pourrait influencer positivement sa manière d’être assimilé par l’organisme.
L’indice glycémique (IG) du Miel de Manuka est généralement situé entre 54 et 59, ce qui en fait un Miel à IG modéré, plus faible que celui du sucre de table (IG 70) ou de certains Miels très sucrés (comme le Trèfle). Cela signifie qu’il provoque une élévation plus progressive de la glycémie, en comparaison avec d’autres produits sucrants.
De plus, certaines études suggèrent que le Miel de Manuka pourrait avoir des effets bénéfiques sur le stress oxydatif et l’inflammation chronique, deux problématiques souvent rencontrées chez les personnes atteintes de diabète de type 2.
Bien qu’il ait des qualités uniques, le Miel de Manuka reste un produit sucrant. Il peut être envisagé en très petites quantités, ponctuellement, et jamais en remplacement d’un traitement médical.
Certaines personnes diabétiques utilisent une cuillère à café (5g) dans des contextes spécifiques : un moment plaisir rare, une recette bien contrôlée, ou un usage thérapeutique ciblé (ex. application cutanée sur plaies ou peaux fragiles). Cela doit toujours se faire sous l’avis et la supervision d’un professionnel de santé.