Mon Histoire avec la Nouvelle-Zélande
Désireux d’accroître mon expérience dans le commerce international, mon aventure commença à Dunedin fin 2015... Jamais je n’espérais trouver un projet aussi insolite !
Pour dénicher du travail aux antipodes, il faut un réseau. Cela tombait bien puisque les chaleureux Néo-Zélandais sont friands d'évènements "networking" entre professionnels.
Autour d'un verre de vin (sans aucun doute un de ces Riesling fruités typiquement Néo-Zélandais), je rencontrai Mirko, manager à NZNG. Celui-ci me proposa d'analyser le potentiel qu'auraient ses produits s'ils étaient exportés en France. J'acquis ici mon statut de "researcher".
NZNG, Otago House, Dunedin
Cette petite filiale se situe dans le cœur de Dunedin, au rez de chaussée du plus grand immeuble de la ville: l'Otago House. Elle a les avantages du centre-ville tout en ayant accès à l'arrière pays rural et à ses ruches.
Avant mon arrivée en Nouvelle-Zélande, je n'avais aucune idée de ce qu'était réellement le miel. De plus, les produits trop sucrés n'étaient pas vraiment ma tasse de thé !
Cela changea radicalement lorsque je dégustai le miel de Manuka. Cet arôme subtil d'arbre à thé fut aussi inconnu que délicieux.
Une découverte à partager
J'appris très vite les bienfaits que pouvait avoir le miel sur l'organisme, et plus particulièrement la fameuse activité anti bactériologique du Manuka.
Quelle aubaine de travailler pour des apiculteurs et des exportateurs en même temps !
Je me souviens de mon premier jour de travail, où je trouvai sur mon bureau une liste de denrées alimentaires Néo-Zélandaises destinée à me familiariser avec l'entreprise.
"Miel de Manuka, Kanuka, Kamahi, Rata, Rewarewa, vin de Central Otago, algue Wakamé, Kiwano, dry-aged beef, beef Jerky, Windsor blue"... Et j'en passe... Je n'étais clairement plus en France !
Entre recherche et apiculture
Pendant 4 mois, je réalisai l'étude de marché nécessaire pour identifier le potentiel en France de ces produits intrigants du bout du monde
En parallèle, on me vêtit de la fameuse vareuse blanche des apiculteurs et je découvris la région d'Otago. Là où vivent nos abeilles.
Au-delà du projet commercial, l'apiculture en Nouvelle-Zélande me fit découvrir l'étroite relation entre l’abeille et l’apiculteur.
Entre avril et juillet, nous partions autour de Dunedin afin de nourrir nos colonies pour l'hiver. Ces merveilleux paysages entre collines, montagnes et océan me forgèrent une profonde admiration pour ce petit pays.
De retour en France
C'est ainsi que nous avons décidé de développer ce projet dans l’hexagone en commençant par le miel de Manuka.
J'ai aujourd'hui l'incroyable chance de pouvoir faire déguster la Nouvelle-Zélande à ceux qui n'ont pas eu l'occasion d'y aller.